Neal F. McGeary ☞ CONNERIES : 196 ☞ AVATAR : Andrew perfect Garfield
| Sujet: T’imprimes t’imprimes t’imprimes et tu te casses ! ↕ CLEM Lun 25 Aoû - 21:45 | |
| - Tu as tenté de me tuer ! - « Tenté », si j’avais voulu le faire je l’aurai fait... C’est l’intention qui compte non ?
NEAL & CLEMENTINE
Je suis en train de rêvé, je ne vois pas d’autres explications quoique techniquement je dirais plus que c’est un cauchemar. Il se pointe après quoi ? Six mois de silence -dont j’en suis en parti responsable- et il croit quoi ? Que j’allais l’accueillir les bras ouvert. Il m’a trahi et je ne veux plus entendre parler de lui. Il aurait dû me soutenir, tenir tête aux docteurs, leurs dire qu’ils faisaient erreurs, je peux rester seul. Non au lieu de ça, il m’a trahi et leur a dit que j’avais besoin d’aide. Quel ami ferait ça ? Je lui aurai jamais fait ça, je l’ai soutenu quand il est entré dans l’armé. Et lui il me donne un coup de couteau. Il sait que je suis rancunière, que je ne pardonne pas facilement. Alors comment a-t-il pu croire que j’aurai été heureux de le voir. Il a dû se prendre un coup à l’armée c’est pas possible, je ne vois pas d’autres explications. Je lui ai gentiment refermé la porte au nez -en ayant pris soin de l’entendre râler-, lui refaisant au passage son visage. C’est tout ce qu’il méritait et encore j’aurais pu être plus con et lui dire le fond de ma pensée. Honnêtement ? J’en ai rien à foutre qu’il soit là, enfin non c’est faux mais je ne vais pas lui dire. Une partie de moi avait envie de lui sauter dans les bras, c’est l’effet Piz ça, à chaque fois que je le revoyais on se sautait dans les bras et après on se reprenait. Nous sommes des mecs après tout, une poignée de main reste plus classe qu’un gros câlin mais bon… Seulement la dernière fois que je l’ai vu, c’était ce jour-là, le jour où il a oublié notre amitié et qu’il m’a trahi. Quel ami peu faire ça et continuer à se regarder en face ? J’ai toujours pu compter sur lui et inversement et ça depuis toujours, gamin déjà on se soutenait, on se couvrait. Pourquoi maintenant ? Là où j’avais le plus besoin de son soutient, il m’envoie boulet. Le seul qui peut réellement me comprendre m’a planté. Je sais que j’y suis aussi pour quelque chose mais j’allais pas lui dire que ma place n’est plus ici, que je mérite d’être six pieds sous terre. Je sais comment il aurait réagi, il m’aurait secoué -pire qu’une bouteille de fanta-, il aurait voulu me faire réagir. Je le sais car j’aurai fait exactement la même chose, ce qu’il fait, je le fais et inversement. Certes je n’ai pas dealer mais j’aurai pu, moi je dealais du charme et du sexe, ce n’est pas la même chose mais bon, on s’y retrouve au bout du compte. Juste que moi il n’y avait pas d’argent en jeu à l’inverse de lui. J’aurai aussi choisi l’armée si mon père m’avait mis au pied du mur. Être déshérité ce n’est pas rien, faut arrêter de dire « moi je peux vivre sans l’argent de mes parents » faux, archi faux. Quand tu as vécu dans le luxe et que tu ne connais pas autre chose, tu ne peux pas vivre par toi-même. Je le sais car moi ça me manque au quotidien. Boo ne connait pas un quart de ce que j’ai connu et eu dans ma vie. Non, elle, elle se tient à la stupide boulangerie de ses parents, à ses engueulades avec sa sœur -qui sont à répétitions- et autre conneries du genre. Est-ce que moi je me souciais de ça avant ? Jamais de la vie. Alors il faut arrêter de dire qu’on peut vivre sans, une fois qu’on y a goûté c’est dure de ne pouvoir s’en passer. L’argent c’est comme une drogue, comme le sexe, si c’est bien on a dû mal à s’en passer. Combien de partie de jambe en l’air j’ai savouré avec plusieurs nanas, celles avec qui je trouvais le jeu intéressant, j’y revenais. Je n’étais pas accros car je savais mes limites, cependant je créé la dépendance, elles revenaient toujours. On est doué ou on l’est pas. J’ai toujours su m’y faire avec les femmes, la preuve ça revient, elle a beau me dire le contraire elle revient. Elle s’est bien pointée chez moi la dernière fois, avec une jolie robe -celle que je lui avais dit de mettre sans savoir qu’elle en avait une dans sa garde-robe- et son caractère de merde. Au bout de trente secondes j’en avais déjà marre, bien sûr Boo l’a invité à manger. Parfois il faudrait qu’elle s’abstienne, pour le bien de l’humanité, je suis sérieux, elle se fait bouffer par tout le monde. Enfin ce n’est pas mon problème. Elle me fait sacrément chier, la preuve elle a tenue absolument à savoir ou j’allais. En ville, ce n’est pas compliqué à comprendre mais non, elle voulait savoir où et avec qui. Elle croit que j’ai rejoint ça, si ça peut lui faire plaisir ou alors elle s’imagine que j’ai des amis, si ça l’enchante. Ma compagnie me suffit amplement, je m’auto satisfait ! En même temps, le seul mec que je supporte c’est celui qui m’exaspère le plus en ce moment, la rancœur est tenace.
« C’est toi Neal ? » Hein ? Je me retourne et me retrouve face à une grande blonde. Pourquoi est-ce qu’elle me fixe ? Elle a l’air sure d’elle en plus. Je suis censé la connaître ? Son visage me dit strictement rien, je suis pourtant physionomiste mais là, rien. On a pas couché ensemble car je n’ai pas touché à une fille d’ici. On sait jamais, elles sont tellement bizarres que j’aimerai pas me chopper une maladie. Je suis sûr que ça, a dû en chopper des trucs, pour ça que je l’ai raillé de ma liste. « On m’a beaucoup parlé de toi. » « Cool moi pas alors si tu pouvais aller voir ailleurs si j’y suis. » Apparemment non, elle s’installe bien confortablement et rigole en plus. Et voilà une nouvelle chieuse. Je choisis un bar exprès en dehors de la ville, histoire de ne pas être dérangé et bah non ! Je la connais même pas, non mais va falloir qu’elles se calment dans cette ville. Elle me veut quoi encore celle-là ? Et puis elle va arrêter de sourire ? Elle sait que plus tard, elle aura des rides à force ? J’aimerai boire ma bière tranquillement, c’est pas écris sur mon front que je désire parler, non je désire qu’on me foute la paix ! Je vais bientôt sortir avec une pancarte pour que les gens comprennent, d’habitude j’ai mes écouteurs mais pas là. J’ai reçu une éducation et ça ne se fait pas de garder ses écouteurs dans un lieu publique -dommage parce que là ça aurait été utile- et puis j’ai la musique du bar, enfin si on peut appeler ça musique.
FICHE PAR STILLNOTGINGER. |
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