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 - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.

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Jesse Cartwright
Jesse Cartwright
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☞ AVATAR : Luke Grimes

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MessageSujet: - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.   - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap. EmptyDim 6 Juil - 15:49


 

Plus rien, plus rien pendant 10 ans...



« J’y crois pas… Jesse Cartwright, c’est toi ? » Je regarde mon vieille acolyte, agrandissant mon sourire. « En chair et en os. » Je n’ose pas avancer, je ne sais pas s’il va être heureux de me voir ou s’il va me claquer la porte au nez. Il le pourrait, il aurait toutes les raisons du monde, je suis parti du jour au lendemain, sans donner de nouvelle, j’ai quitté le groupe. Ils comptaient sur moi et je les ai lâché, sans jamais m’expliquer, Zazou était comme un meilleur pote pour moi. Bien que j’ai une conception de l’amitié assez étrange, mais il se rapproche le plus de ce qu’on pourrait appeler « meilleur ami », je reconnais que j’ai merdé mais je ne pouvais pas lui dire. Je sais qu’il aurait compris mais je ne voulais pas que son regard change, je ne voulais pas qu’ils changent d’avis sur moi. Je suis ce que je suis, j’en ai pas honte, au contraire, c’est grâce à ça que je suis ce que je suis aujourd’hui mais les gens changent toujours dès qu’ils savent un secret. Ils détiennent du pouvoir alors leurs perceptions changent, je préfère ne pas prendre de risque. Les deux seules personnes qui sont au courant pour mon passé, ma vie d’avant sont Mad et Lulu, il y avait Ally mais ça c’était avant. Et puis ce n’est pas comme-ci j’allais croiser Mad au détour de la rue, qu’elles sont mes chances pour qu’elle soit aussi à Wollongong ? Mince et puis ce n’est pas genre de nana qui cause sur la vie des autres, mes secrets sont bien gardés avec elle, quant à Lulu, j’aimerai tellement avoir de ses nouvelles. Enfin l’heure n’est pas à la déprime, ni aux pensées obscures mais à mes peut être retrouvaille avec mon chat fétiche. « Beh rentre ! Je n’y crois pas. » Ouf, il ne me dégage pas. Mon sac sur l’épaule, je m’avance dans son appartement, une chance qu’il n’y ait pas beaucoup de Bing en ville, enfin les autres habitent dans le coin. Je crois même que Bing Junior, enfin Lincoln habite dans le même immeuble que les aînés, à croire que les Bing sont inséparables, ça ne m’étonnerait pas si on me disait que la petite dernière vit aussi dans cet immeuble. Je ne dirais rien puisque j’arrive à peine à me séparer de ma frangine, ce soir elle dort chez la sirène mais elle compte revenir vite. « Je suis de retour en ville et je me suis dit que mon chat m’ouvrerait sa porte, fin si t’es pas trop populaire  à présent. Félicitation au fait, tu l’méritais. » Je pose mon sac et regarde Zazou s’activer devant moi, il m’apporte une bière. « T’as d’la chance Emma est de sortie ce soir, elle passe la nuit avec une de ses amies à ce que j’ai compris. On a l’appart pour nous, tu vas pouvoir me raconter ce qui t’es arrivé. » Je souris, si tu savais tout ce qu’il m’est arrivé, trop de chose et peu de temps, il vaut mieux sauter cette étape. « Putain si j’avais su en ouvrant que je tomberai sur toi ! Jesse Cartwright ! Dix ans quoi ! » J’avale une gorgé, je suis tout aussi étonné que lui, dix ans que je n’ai pas mis les pieds à Pasadena et la première personne que je viens voir c’est lui. Judith m’a surement oublié, elle a dû quitter la ville et je crois que je suis la dernière personne qu’elle souhaite voir. Pourquoi Bing ? Je ne sais pas, c’est un ami à mes yeux même si je ne lui ai jamais dit réellement qui j’étais et que je me suis tiré, je pouvais compter sur lui à l’époque. « J’vais te chercher de quoi dormir. » Il lit toujours dans les pensées, ce chat me fait vraiment peur. J’en profite pour jeter un coup d’œil à son appartement. Simple, chaleureux, je ressens les même émotions que j’avais quand j’allais chez eux, à présent il n’y a plus les parents mais le sentiment de confiance est toujours là. Je sais que je n’ai pas fait d’erreur en venant ici, enfin je l’espère. Il peut toujours changer d’avis et me foutre à la porte, il est en ses droits ou alors sa sœur le fera pour lui. Qui sait ? Enfin je n’ai jamais rien eu avec Emma, elle a toujours voulu me tuer mais je lui ai jamais rien fait, enfin je ne crois pas, pas de mémoire en tout cas. « M’dit pas que c’est Link et Abby là ? » Zazou s’approche de moi, balance le nécessaire pour dormir sur le canapé. Il attrape la photo et sourit. « Et si ! Tu crois quoi ils ont grandis, ce ne sont plus des crevettes. Link se prend pour un homme mais bon il est pas foutu de remplir un frigo et Abby est un double d’Em’ en plus… bizarre. Fin tu vois ce que je veux dire, Marnie est pas avec toi ? » Il est fier, on le voit dans ses yeux qu’il est fier de sa famille et il a de quoi. « Non je l’ai déposé chez une amie à elle, Ariel de mémoire, fin la sirène, elles ont tellement de trucs à rattraper. » J’ai imité ma sœur, elle serait là, elle me tuerait. Enfin ça fait plaisir de voir qu’il n’a pas changé, il est toujours ce bon vieux Zazou Bing, une valeur de confiance.

« BANZAIIIIIIIIIIIIIIIII » Hein ? Quoi ? Pardon ? Je sens une masse me tomber dessus, je perds l’équilibre et je finis ma chute par terre. Aoutch. Super le réveil, j’ai beaucoup de mal à ouvrir les yeux, d’une parce que je sens quelqu’un sur mon visage, et de deux parce que j’ai encore trop la tête dans le cul. « Hum… » La personne bouge trop à mon goût, cette voix ne m’est pas inconnue, seulement là c’est le bordel dans ma mémoire. J’étais en train de faire un charmant rêve et on vient m’en extirper. « OH MON DIEU !!! » Affirmatif je visualise parfaitement le corps qui va avec cette voix. J’ouvre les yeux, tout en souriant. « Combien d’fois faut que j’te le dis que je préfère Jesse à Dieu. » Je souris tant bien que mal. Aie. Elle me donne un coup dans le torse, elle n’y va pas de mains mortes pour se dégager. « Jesse. OH MON DIEU ! » Oui bon on a compris qu’elle aimait bien prier. Je me redresse, constant qu’elle a pris au passage ce qui me servait de drap, je me retrouve en caleçon et j’ai un peu froid. « Attention à toi. » J’ouvre grand les yeux et je vois les pieds d’Emma en l’air, je me plaque la main devant le visage. Je me relève et me dirige vers elle. Elle est plaquée au sol, le drap sur elle. Je déplace le drap pour voir son visage. « Au moins ça n’a pas changé en dix ans, tu souhaites toujours ma mort ou la tienne. » Elle me fixe et je lui souris, ah un nouveau rouge. Je ne le connaissais pas celui-là, charmant, entre le tomate et le bordeaux. « Un coup de main ? » Je tends ma main, je vois qu’elle hésite, puis fini par baisser sa garde. Je ne vais pas te faire de mal, je la relève d’un coup et voilà qu’elle se retrouve plaquer contre moi. « Salut. » C’est plus fort que moi, mon charme légendaire ressort, je lui fais mon plus beau regard, ainsi que sourire. Pourquoi ? J’en sais rien mais je trouve la situation propice à cette petite plaisanterie.

 
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Emma W. Bing
Emma W. Bing
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MessageSujet: Re: - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.   - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap. EmptyDim 6 Juil - 23:12


 

 Plus rien, plus rien pendant 10 ans...




♫ « Tonight We are youuuuuuuuuuuuung .So let's set the world on fireeeeeeeeeee. We can burn brighteeeeeeeeeeeeer.  than the suuuuuuuuuun. » ♫ 3h du mat’. Pas un chat dans les rues de Wollongong. Juste une blonde complétement barge entrain de s’époumoner. La ville doit penser qu’on est sous les feux d’une attaque aérienne. Parce que son chant ressemble plus à des sirènes qu’autre chose. Non pas les créature mi-femme, mi-poisson. Les sirènes de pompier. La blonde complètement barge, c’est moi. Je prendrais bien comme prétexte que je ne suis pas dans mon état normale. Mais j’ai un peu peur de vous raconter des cracks. Pas que je sois réellement dans mon état normale mais le dire supposerait que, en n’ayant moins bu, je n’aurais pas été capable de faire ça. Ce qui est complètement faux mon capitaine. J’ai jamais vraiment besoin de raison pour être barge vous savez ?! C’est un truc de famille. C’est dans les gènes ou une connerie dans le genre. J’vous jure ! Regardez un peu ma sœur… COMPLETEMENT BARGE ! Et Link… COMPLETEMENT BARGE ! Et Zazou… Il fait semblant d’être sage et sains d’esprit mais on me la fait pas à moi… COMPLETEMENT BARGE AUSSI ! On est tous complètement barge. Et c’est surement pour ça qu’on est aussi fantastique. Ne nous voilons pas la face, il y a forcément un lien de causalité entre ses deux faits. Mais là n’est pas la question. Ou peut-être que si. Honnêtement je me souviens plus très bien de la question. Il y avait une question ? Tout ce que je sais, c’est que le sol est pas très, très droit. Je sais pas c’est qui le débile qu’a posé les pavés mais il avait un sérieux problème avec les parallèles. Ou les perpendiculaires. J’sais plus. J’aimais pas vraiment la géométrie à l’époque. Et me demandez pas de quelle époque je parle parce que j’en sais rien. Je sais juste que c’était pas le moyen âge… Hum… Je m’égard. Arrête de penser Emma et contente-toi de marcher. Chantes ça te tiendra occupé. ♫« Carry me home tonight.  Just carry me home tonight » ♫ Ouais, enfin… Carry me home, carry me home, c’est vite dit hein ?! Non parce que je suis pas très sûr d’où ce trouve ma maison exactement. Il est fort possible que je me dirige directement vers chez mes parents au lieu de prendre la direction de mon appartement. Question d’habitude, j’ai habité beaucoup plus longtemps chez mes parents que dans notre chez nous avec Zazou, alors des fois je fais pas gaffe et je me retrouve devant la porte de la maison familiale. Sauf que ce soir… Ben ce soir je suis complètement bourrée alors c’est pas vraiment top, top comme idée. Pas que mes parents risque de me juger mais on a beau être une famille ouverte d’esprit j’ai toujours essayé de leur éviter le spectacle. Et puis déjà que je suis pas douée en temps normale… Je vous laisse seulement imaginer avec 2 grammes d’alcool dans le sang ! Aucune chance de rentrer sans réveiller toute la baraque. Au moins Zazou à une capacité de sommeil hallucinante, j’ai rien à craindre. C’est un talent qu’il a dû développer après quelques années en ma compagnie : Ne pas se réveiller quoi que je puisse faire. Sinon il serait en grave manque de sommeil depuis le temps qu’il me support.

Attendez, attendez ! Je crois que je reconnais la rue ! OUI ! MAISON ! Enfin je crois… Je monte les trois marches de l’entrée et compose le code. Rectification : J’essaye de composer le code. Je dois m’y reprendre à trois fois mais la porte finie par s’ouvrir. C’est plutôt bon signe, déjà ça veut dire que je ne me suis pas planté d’appart. Vous moquez pas ça m’est déjà arrivé. Plus d’une fois. Je suis du genre à récidiver comme fille. Arrivé devant ma porte je prends une grande inspiration et tente de faire entrer la clé dans la serrure. C’est un peu comme regarder un gamin de trois ans qui comprendrait pas que le triangle ne peut pas rentrer dans le trou carré. Sauf que moi en toute logique, la clé doit rentrer dans la serrure. Ce fut difficile. Ce fut long. J’ai cru que j’allais dormir sur le palier. Ce qui n’aurait pas non plus été la première fois. Mais j’ai fini par vaincre la porte maléfique. Je me dirige d’un peu hésitant vers le salon quand j’aperçois une forme humanoïde sur le canapé. Abby est de sortie avec Jake. Link fait je ne sais trop quoi mais je sais qu’il avait quelque chose de prévu ce soir. Donc ça ne peut être aucun des deux. Et tout ce qui me vient à l’esprit et que Zazou aime vivre dangereusement. Il a une chambre rien que pour lui dans laquelle je m’incruste déjà très régulièrement et monsieur ne trouve rien de mieux que de dormir sur le canapé. Il savait pourtant que j’allais en ville avec Andy pour lui faire oublié ses problème. Alors oui c’est vrai, j’aurais pu ne pas rentrer de la nuit mais dans le cas contraire j’aurais forcément été bourré. Je suis BOURREE. Et quand je suis bourrée ben… « BANZAIIIIIIIIIIIIIIIII » Je cours vers le canapé avant de sauté sur la forme endormie. Qui sous l’impact bascule et nous propulse tous les deux au sol. L’avantage de l’alcool c’est qu’on ne ressent pas la douleur. Je suis hilare. Comme si c’était la chose la plus drôle que je n’ai jamais faite de ma vie. Et encore une fois… c’est loin d’être la première fois que je fais ce genre de blague pourri mais ça me fait toujours autant rire, que voulez-vous, je dois être un peu con comme fille. « Hum… » Je continue de rire jusqu’à ce que je calcul enfin que ce Hum n’est pas un hum à la Zazou. Je le connais le piaf et je suis parfaitement capable de reconnaitre sa voix même avec un petit, ridicule, hum. Bien. J’ai donc sauté sur un parfait inconnu entrain de dormir dans notre salon. Normale. Du grand Emma. Je tente de me relever, pour éventuellement m’excuser et libérer ma pauvre victime mais l’exercice est difficile avec tous les shooter de vodka que je me suis enfilée ce soir. Et que je fini par enfin me dégager un petit peu, je réalise. Ce n’est pas un inconnu. C’est bien pire que ça. « OH MON DIEU !!! » Oui je ne trouve rien de mieux à dire. Parce que lui ici, ça tient clairement du miracle divin. Enfin miracle si on veut. J’avoue que j’aurais vu la chose plus positivement si je ne venais pas, une fois de plus, de me ridiculiser devant lui. Et puis d’abord non. C’est pas possible. Il ne peut pas être ici. Il ne peut simplement pas. Dix ans que je ne l’ai pas vu, quelqu’un pourrait m’expliquer comment il peut être sûr mon canapé dans ces conditions ? « Combien d’fois faut que j’te le dis que je préfère Jesse à Dieu. » Et paf ! dans ta gueule Emma ! Non parce que ça ressemble à Jesse. Mais ça parle aussi exactement comme Jesse. Je pense que c’est la phrase qu’il m’a dit le plus souvent depuis que je le connais. Je me jette en arrière comme si je venais de me retrouver nez à nez avec un grizzly féroce. Et tout ce que je trouve à dire c’est de nouveau : « Jesse. OH MON DIEU ! » Tout ce que mon cerveau est capable de penser est : prends la fuite Emma, LA FUITE ! Et c’est ce que j’essaye de faire. « Attention à toi. » j’entends sa phrase au moment précis où mes pieds s’emmêlent dans le drap que je lui ai volé. Trois dixième de seconde plus tard je bascule en arrière et me retrouve étalé par terre à regarder le tissu blanc qui m’est retombé sur le visage. Une main tire sur le drap et je me retrouve à fixer Jesse penché sur moi.  Oh mon dieu qu’il est beau. Encore plus beau que dans mes souvenirs. Ça ne devrait pas être permis d’être aussi beau. Aussi parfait. Aussi… Jesse. Je sens que mon petit cœur va lâcher. Rien de tout ça n’est possible. « Au moins ça n’a pas changé en dix ans, tu souhaites toujours ma mort ou la tienne. » Je sens mes joues qui virent directement au rouge. Comme au bon vieux temps. Moi souhaiter sa mort ? Non mais ça va pas. Le monde serait tellement triste si je n’avais plus de Jesse Cartwright sur lequel fantasmer. Mais le principe des fantasmes c’est qu’ils ne sont pas se retrouver en caleçon dans votre salon, sinon ce ne sont plus des fantasme, ce sont des dangers ambulant pour mon pauvre petit cœur. Et pour le coup, oui, c’est peut-être plutôt ma mort que je souhaiterais pour ne pas me retrouver dans cette situation. « Un coup de main ? » Mes yeux lâchent son visage pour glisser vers la main qu’il me tend. Si je le touche de nouveau tout ça va devenir bien trop réel à mon goût. Je ferme les yeux très fort mais quand je les ouvre Jesse n’a pas disparu. Non, non, il est toujours là, le bras tendu, attendant que j’accepte son aide. Alors j’avance une main hésitante vers la sienne. Il la saisi et me propulse sur mes pieds. J’ai toujours été un poids plume et il est plutôt musclé le jeune homme alors ce n’est pas très dur de me relever mais il y met tellement de volonté que je me retrouve soudainement très proche de lui. Trop proche de lui. « Salut. » J’ai le regard au niveau de ses parfaits pectoraux et je déglutie avant de faire l’effort surhumain de lâcher cette huitième merveille des yeux pour remonter mon regard jusqu’à son parfait sourire.

Oh mon dieu je sens que je vais défaillir. S’en est trop pour moi. C’est donc le moment où mon cerveau décide de me lâcher complètement. Arrivé à ce niveau de la situation, il n’y a que deux solution qui s’offre à ma pauvre petite cervelle fatigué par l’alcool. Soit je tombe dans les pommes pour échapper à cette situation que je ne maitrise pas du tout. Soit… Je décide que rien de tout ça n’est réel. Puisque ça ne pas tout simplement PAS l’être ! Et donc pour le coup, mon cerveau choisi l’option numéro deux. Je suis donc devant Jesse, persuadé que tout ça n’est qu’une hallucination de mon esprit. Après tout, ça n’aurait rien de vraiment surprenant , j’ai tellement fantasmé sur lui que je pourrais très bien l’imaginer là, maintenant, tout de suite, à moitié nu dans mon salon. Mes yeux redescendent donc tout naturellement vers son torse. Et je ne trouve rien de mieux que d’avancer mon doigt pour venir toucher sa peau. Pouic, pouic. Et mon cerveau au beau être partie en vacance, il y a quand même une question qui me perturbe. Je me mets sur la pointe des pieds en vacillant légèrement et m’accroche à son coup pour approcher son oreille de ma bouche. « Je ne devrais pas pouvoir te toucher… Les hallucinations… ne sont pas… tactiles. » Je galère clairement un peu pour sortir ma phrase mais avouez qu’elle reste d’une logique implacable. On n’est pas censé être capable de matériellement ressentir ses fantasmes, sinon on aurait pu besoin d’homme en chair et en os voyons. J’ai souvent rêvé de Jesse dans des rêve dont je tairais le contenue, et pourtant je n’ai jamais été capable de concrètement l’avoir sous les doigts. Je retombe sur la plante de mes pieds sans pour autant m’éloigner de lui. OH NON ! c’est bien trop agréable par ici pour que je fasse ne serait-ce un seul pas en arrière.  Mais je lui offre tout de même ma petite bouille pleine d’interrogation. « Et en même temps tu ne peux pas être réel. » ça c’est la seule évidence de la soirée. En disant cette phrase j’agite vaguement les mains pour montrer tout ce qui ne peut pas être réel. C’est-à-dire lui. En entier. Mais le mouvement me fait perdre l’équilibre et je me raccroche aussitôt à lui. Voilà. Là c’est parfait. Meilleur endroit au monde. J’adore le torse de mon hallucination.

 
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Jesse Cartwright
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MessageSujet: Re: - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.   - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap. EmptyDim 6 Juil - 23:56


 

Plus rien, plus rien pendant 10 ans...



Il y a bien une voix que je ne suis pas prêt d’oublier, enfin y en a beaucoup mais celle-ci non. Cette blonde provoquera ma mort, ou la sienne, allé savoir, elle est capable de tout. Dix ans que je l’avais pas vu ou entendu, je suis toujours vivant et en une soirée, elle réussit à écraser mes bijoux de famille. Pire que Mark ! S’ils ont besoin de recruter dans la mafia, il faut appeler Emma Bing rapidement, cette nana est peut-être adorable mais elle m’a déjà explosé un concombre sur le visage. Et encore ce n’est que la partie voyante de l’iceberg, quand je vois de quoi elle est capable par maladresse, je me demande de quoi elle serait capable sans cette poisse. Quoique ? Non mauvaise idée, il ne faudrait pas lui mettre des idées pareilles en tête, elle serait capable de faire un carnage. Le pire dans l’histoire c’est que je lui ai jamais rien fait, je n’ai jamais couché avec elle, je me suis toujours bien comporté mais non rien à faire. Quand je suis dans la même pièce qu’Emma vous pouvez être sûr qu’il va m’arriver des bricoles, enfin je préfère en rire qu’en pleurer. J’ai déjà songé à l’éviter mais je n’ai pas tenu longtemps, il faut dire que j’adore mon chat, enfin adorait à l’époque, quoique c’est toujours le cas. Toujours est-il que le chat ne va pas s’en la folle, je suis donc obligé de supporter cette petite blonde. Ça me dérange pas plus que ça, je vais juste sortir avec un bouclier à l’avenir, prince Jesse. Ouais, non on oublie, moi un prince et puis quoi encore ? Je suis plus un Flynn Rider, il faut que j’arrête de regarder des Disney, Marnie et son côté girly, le seul truc qui fait d’elle une fille : regarder des Disney. Elle m’a toujours dit que c’était son moyen de rester dans un monde saint, c’était son refuge, il est parti loin le refuge à présent… Enfin je ne vais pas me plaindre, tout le monde grandit, tout le monde change, enfin pas Emma Bing. « Au moins ça n’a pas changé en dix ans, tu souhaites toujours ma mort ou la tienne. » Je la regarde changer de couleur, Emma la seule personne qui peut réinventer le rouge. C’est assez marrant et étrange. Mon sourire s’agrandit en la voyant si gêner, je ne vois pas pourquoi. Peut-être ma tenue ? Aller savoir, ce n’est pas la première fois qu’elle me voit en caleçon, à moins que ? Peut-être bien, le temps a passé depuis et nous ne sommes plus des adolescents. « Un coup de main ? » Je lui tends ma main, elle la fixe, elle hésite, ce n’est pas du poison Emma. Je n’ai pas l’intention de te tuer ou je ne sais quel autre délire que tu es en train de t’imaginer. Elle accepte finalement ma proposition. Je la soulève et la voilà coller contre moi. Son petit corps contre le mien. Je baisse mon regard et prenant mon sourire de charmeur. « Salut. » Mon sourire s’agrandit en voyant qu’elle fixe mon corps, et bien il fait son effet apparemment. C’est moi ou elle sent l’alcool à plein nez, j’ai toujours eu un bon flair pour repérer les personnes bourrées et je tiens une nouvelle victime. Enfin ce n’est pas une victime, je ne compte rien lui faire et je ne lui ai pas servi ses verres. Je crois qu’elle n’a pas besoin de moi pour boire mais elle est belle et bien bourrée. Elle me fait quoi là ? Elle m’examine sous tous les angles, j’ai l’impression d’être une poupée. Un Ken grandeur nature. Vive la référence, enfin c’est la première qui m’est venue. Je n’y peux rien, il faudrait lui demander d’arrêter de me tripoter. Ce n’est pas désagréable mais comme préliminaire, j’ai vu mieux. Elle se met sur la pointe des pieds et s’accroche à mon cou. Qu’est-ce qu’elle fabrique ? « Je ne devrais pas pouvoir te toucher… Les hallucinations… ne sont pas… tactiles. » Je me retiens de rire. Alors elle pense que je suis une hallucination et bien j’aurai tout entendu. Elle me regarde une nouvelle fois et semble réfléchir. Son haleine empeste la vodka et le rhum, sympa le mélange, je ne dirais rien, j’empeste la clope en permanence. Je me retiens de rire en voyant sa tête, elle est retombée sur ses pieds, sans trop de mal. On dirait un petit chiot qui ne comprend pas pourquoi on l’engueule, si adorable. « Et en même temps tu ne peux pas être réel. » Je me mords la langue pour me retenir de rire, ça ne serait pas très polie de ma part de rire, surtout pas dans une telle situation. Elle se tient toujours près de moi, je passe une main sur son cou et dirige mes lèvres vers son oreille. « Si je suis ton fantasme, tu peux donc faire tout ce que tu veux de moi ? Enfin si je ne suis pas réel, non ? » Je me plonge dans son regard, elle m’a l’air troublé. « Et qui te dit que tu es réelle ? » Et BIM là nous avons perdu Emma Bing. Je la tiens toujours contre moi, j’ai envie de joué un peu plus. Après tout, je viens d’apprendre que je suis plus ou moins son fantasme, une hallucination se rapproche d’un fantasme pour moi. Et vu comment ses yeux se sont ouverts quand j’ai prononcé ce mot, je doute du contraire. « Si nous sommes tous les deux irréels, on peut donc totalement se laisser aller ? » J’approche ma bouche de la sienne et dépose un baiser au coin de ses lèvres. Si le chat rentre, il me tue. Je ne sais pas à quoi je joue mais là je risque rien, enfin je crois ?

 
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Emma W. Bing
Emma W. Bing
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MessageSujet: Re: - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.   - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap. EmptyDim 7 Sep - 20:31


 

 Plus rien, plus rien pendant 10 ans...




Je regarde mon hallucination en mordillant le bout de mon doigt. Je suis un peu nerveuse. Faut dire que je sais pas du tout de ce qui m’attend par la suite. Non parce qu’attendez ça sent l’entourloupe cette histoire. Pour le moment mon hallucination c’est Jesse. Alors c’est vrai qu’il revient souvent dans mes pensées. Généralement après chaque nouvelle rupture quand je pleure en rêvant à l’homme parfait. Mais j’ai d’autres trucs qui hantent souvent ma conscience comme un tyrannosaure orange qui me poursuit après avoir mangé toute ma famille. Je fais ce cauchemar depuis que j’ai six ans. Alors oui je me méfie, si ça se trouve je vais cligner des yeux et l’instant d’après Jesse ne sera plus Jesse mais l’horrible tyrannosaure et croyez-moi ça sera beaucoup moins plaisant à regarder. Du coup faut mieux pas que je cligne du tout des yeux. Question de sûreté. Et Jesse restera Jesse. L’exercice est super compliqué. Je crois que je vais pleurer. Vous avez déjà essayé de ne pas cligner des yeux vous ? C’est super difficile en fait ! Je pensais pas. Mais j’ai trop peur du tyrannosaure pour prendre le risque. Du coup j'imagine même pas la tête que je dois être entrain de faire, les yeux écarquillé, le front plissé de concentration et la bouche légèrement pincée. La sexytude incarnée. Mais l'avantage c'est que généralement l'alcool me fait complètement oublier le concept de sexytude me concernant, par contre j'oublie pas à quel point les personnes qui me parlent, elles, peuvent être sexy ! Oh Non ! D'ailleurs malgré le léger flou qui trouble ma vision à cause de mon idée à la con, Jesse reste à mes yeux Apollon réincarné. Ce qui est vachement mieux qu'un tyrex orange cela va s'en dire. Sauf que ma technique a beau faire ses preuves, je perds tout contrôle quand Jesse passe sa main derrière ma nuque. Comme ça ! Sans prévenir ! Alors forcément moi je ne peux que me tétaniser sur le coup et cligner des yeux comme un hibou sous amphèt'. Enfin comme j'imagine un hibou sous amphèt' parce qu'en toute honnêteté j'en ai pas vu souvent. Son odeur m'entoure plus fortement encore que l'instant d'avant. Il sent la clope et une légère odeur que je n'arrive pas vraiment à distinguer. Peut-être une fleur. Peut-être son shampoing. En tout cas ça sent bon malgré l'odeur de tabac froid mais c'est mal poli de renifler les gens alors je me contiens de venir coller mon nez à son cou. « Si je suis ton fantasme, tu peux donc faire tout ce que tu veux de moi ? Enfin si je ne suis pas réel, non ? » Ah bon ? C'est vrai ? J'ai le droit ? C'est comme ça que ça marche ? Parce que j'ai bien quelque idée qui me vienne à l'esprit mais... Non clairement la principale se résume assez facilement à moi lui sautant dessus en arrachant sauvagement mes fringues – vu que lui il est déjà à poile ou presque. Sauf qu'il a beau le dire, j'ai du mal à vraiment bien comprendre la situation. On est bien d'accord que ce n'est pas Jesse puisque c'est impossible mais d'un autre côté... Je ne peux pas être plongé dans l'un de mes rêves érotiques. Tout simplement parce que mes rêves sont bien les seul endroits où je n'ai pas deux mains gauche et que mon entrée en scène prouve parfaitement que je ne suis pas la fille que je rêverais d'être. Je sais que je suis barge mais même moi je me mets un peu en avant dans mes fantasmes. Déjà je suis plus grande. J'ai une forte poitrine. Et je suis enfin capable de ne pas tout casser sur mon passage ! C'est trois éléments permettant de flatter mon ego n'étant pas présent... « Et qui te dit que tu es réelle ? » Oh mon dieu ! Serait-il capable de lire dans mes pensées ? Ah bah non s'il lisait dans mes pensées il aurait déjà la réponse à cette question puisque je viens d'écarter cette possibilité... Mais tout de même c'est louche qu'il me pose cette question alors que je viens juste d'y réfléchir.... Je maintiens qu'il doit avoir des dons de voyance ! Mais je veux pas qu'il entre dans ma tête moi ! NON ! Sors de là ! Sors de là ! Euh... Ok... Emma tu te calme maintenant. Oui mais il lit dans ma tête ! Suffit j'ai dit ! Faut vraiment que j'arrête l'alcool moi ça me réussi pas des masses. Il faut que je me ressaisisse. « Si nous sommes tous les deux irréels, on peut donc totalement se laisser aller ? » Oh mon dieu, il se penche vers moi ! Il a décidé de me faire griller tous mes neurones ou quoi ? Déjà que j’ai l’impression de ne pas en avoir beaucoup de base en sa présence… Encore moins quand j’ai bu…. Mais là c’est pas possible s’il me tente encore plus je vais devenir complètement sénile et je vais me mettre à baver ! Ses lèvres viennent se poser au coin des miennes biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip On est entrai de la perdre ! Chargez à deux cents. Dégagez. Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip. Elle s’enfonce. Je crois que mon cœur vient de me lâcher. Trop d’émotion, trop d’émotion. Qu’on vienne pas me dire que j’essaye de le tuer, je suis sûr que c’est lui qui veut ma mort. Je vois pas d’autres explications logiques à tout ça. Son visage fini par s’éloigner du mien et moi je reste là comme une conne à essaye d’assimiler ce qui vient de se passer, les yeux dans le vide, la bouche légèrement entrouverte, en somme la grande classe une fois encore. Tout ce que je trouve à dire c’est « Pinces moi. » Oui c’est sûr comme ça, ça peut sembler bizarre comme réaction mais c’est la meilleure façon de savoir si on rêve ou pas non ? En tout cas c’est comme ça qu’ils font dans les films. Et moi je dis qu’on devrait toujours faire confiance aux films… ou pas en fait, mais pour cette fois j’ai envie de faire confiance parce que j’ai pas d’autres idées qui me viennent. Sauf qu’il a pas vraiment l’aire de comprendre ma logique. Malgré mon regard vitreux je vois bien qu’il me regarde légèrement surpris – ceci est un euphémisme il me regarde comme si je venais de lui annoncer être la réincarnation de sa grand-mère en fait- Du coup devant son absence de réaction je décide de prendre les choses en mains – Mais non pas cette choses-là bande de gros pervers !- ma main, vive comme l’antilope des plaines, s’élance vers ses magnifiques pectoraux avant de pincer légèrement le bout de son téton ce qui à pour réaction immédiate de lui faire lâcher un petit glapissement surpris. OH PUTAIN ! il ressent la douleur ce n’est pas un rêve ! Il est bien réel ! Je recule précipitamment soudainement horrifier par cette découverte. Je viens de lui pincer le téton. Il m’a proposé de faire tout ce dont je rêvais et je lui ai pincé le téton ! MON DIEU ! il va croire que je fantasme sur les tétons, pire encore sur les pinçages de tétons. IL VA CROIRE QUE JE SUIS SADOMASO ! Oh mon dieu ce n’est définitivement pas un rêve ! C’est un cauchemar ! Trouvez-moi un trou que je puisse m’y cacher. Pour la deuxième fois de la soirée je tente de prendre la fuite. Et pour la deuxième fois de la soirée c’est un échec total. L’avantage avec moi c’est que si on aime le comique de répétition, on est servi. En reculant précipitamment je butte contre le canapé et pars en arrière envoyant ma tête cogner contre l’halogène dans mon dos. C’est bon, j’ai mal, plus besoin de me pincer « Aïe ! Définitivement pas un rêve. » Je me laisse tomber au sol, les jambes en tailleur, en tenant l’arrière de mon crâne entre mes mains. Entre le choc et l’alcool je vous raconte pas c’est toute un orchestre symphonique que j’ai dans la tête. Un orchestre symphonique joué par des enfants de quatre ans n’ayant pas la moindre idée de ce que mélodieux signifie. Je finis par relever les yeux vers Jesse ne sachant pas vraiment comment réagir maintenant que j’ai la confirmation qu’il est réel. Il me surplombe et je me sens plus petite et ridicule que jamais. « J’ui désolée… C’est pas moi c’est l’alcool… » ça vaut toujours le coup d’essayer non ? Peut-être qu’en dix ans il a eu le temps d’oublier que j’étais capable de tout ça quel que soit mon état.

 
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Jesse Cartwright
Jesse Cartwright
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MessageSujet: Re: - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.   - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap. EmptyLun 8 Sep - 16:55


 

Plus rien, plus rien pendant 10 ans...



Des réveils j'en ai eu, des plus agréables au plus flippants, mais les réveils façon Emma Bing, sont uniques en leur genre. Cette petite blonde a un don, je l'ai toujours dit. D'abord parce qu'elle s'attire toujours des ennuies. Je dis bien toujours, je me rappelle pas l'avoir vu se comporter comme n'importe qui. Ou alors c'est moi qui lui fait cet effet, allez savoir. Je viens juste d'apprendre que je suis plus ou moins l'un de ses fantasmes. Je le prends comme un compliment, j'ignorais que j'étais son style. Je dois bien avouer qu'elle n'est pas mal non plus, mais mon chat m'aurait tué à l'époque si j'avais tenté quelque chose avec sa frangine. Je ne suis pas un monogame, je ne suis pas un briseur de cœur ou un doan juan. J'applique mes règles, si ça plaît, banco, sinon elles vont voir ailleurs. J'ai toujours détesté les étiquettes et ça ne va pas changer aujourd'hui. Je ne vais pas devenir le petit ami d'une demoiselle, juste parce qu'elle le désire. Elle n'est pas arrivée celle qui me mettra le grappin dessus. J'aime ma liberté, je l'ai toujours privilégié et je veux que ça reste ainsi. J'aime faire ce que je veux, quand je le veux. Être en couple, c'est un peu loose, c'est ce que je pense, tu ne penses plus pour toi, mais tu penses pour deux. Soit l'ennuie mortel, être obligé de penser pour deux, savoir si ce qu'on s'apprête à faire va plaire à l'autre ou pas… C'est d'un ennuie mortel. Non je préfère ma vision des choses, je me fais plaisir tout en faisant plaisir à une demoiselle. Il n'y a pas d'engagement, pas de promesses de fidélité, pas de jalousie, rien de tout ça et par dessus tout : je reste libre ! Le pied total ! C'est pour ça qu'à l'époque je n'ai rien tenté avec Emma. D'abord parce qu'elle m'a toujours plus ou moins fait peur, à chaque fois qu'elle était dans les parages, j'avais peur pour ma vie. Le chat m'a toujours dit que je me faisais des films, mais oui bien sûr. Vous en connaissez beaucoup vous des gens qui ont pris un concombre ou des tomates dans le visage par une seule personne à quelques jours d'intervalle ? Bien sûr ce n'est pas marrant si c'est le même jour. Elle est mignonne, mais elle a une poisse légendaire, je plains ses mecs, si elle est comme ça avec eux, les pauvre. Ou alors c'est un traitement rien que pour moi. Le genre de traitement dont je me passerais bien, je n'ai pas peur de la mort, je l'ai côtoyé bien souvent. Nous ne sommes pas amis pour autant, mais elle ne m'effraie plus, par contre j'ai peur du sort qu'Emma me réserve. Là par exemple, elle ne réagit plus, est-elle en train de pensée à son futur plan ? J'en doute, vu l'odeur qui se dégageait de sa bouche. Je ne pense pas qu'elle soit en mesure de construire un plan machiavélique pour me détruire. Quoique, il faut se méfier de l'eau qui dort… Malgré tout c'est plus fort que moi, j'aime m'amuser de la situation. Elle est si adorable à ne rien dire, elle ne sait pas si tout ceci est réel ou irréel. Le genre de réveil philosophique, que vous ne pouvez avoir qu'en connaissant Emma Bing ! D'abord elle vous castre, ensuite elle vous refait le monde à sa manière, le genre de question qu'on se pose pas en temps normal. Cette situation est bien réel, mais allez savoir pour Emma ce n'est pas réel. Elle doute que je sois vraiment là et pourtant… Je m'approche d'elle, assez près pour sentir sa peau frisonner à mon contact. Je lui fais autant d'effet que ça ? Bon à savoir. « Si nous sommes tous les deux irréels, on peut donc totalement se laisser aller ? » Je m'avance un peu plus et déposer un baiser sur le coin de ses lèvres. Je me recule doucement pour mieux voir la scène. C'est ma façon de dire bonjour. Si le chat l'apprend, je suis un homme mort. Note à moi même, ne pas lui parler de ce qui vient de se passer. On croirait pas comme ça, mais je tiens à ma vie. « Pinces moi. » What ? Je la regarde étrangement, c'est tout ce qu'elle trouve à dire ? Elle croit toujours que ceci n'est pas réel ? Il lui faut quoi comme preuve que je suis réellement devant elle ? Là je ne sais plus quoi dire, elle va me rendre dingue. Je veux dire, sa peau à frissonner au contact de la mienne. Elle ne bouge plus. J'ai même cru un instant qu'elle allait me faire un arrêt cardiaque, il suffisait de voir sa tête pour comprendre. Et elle pense toujours que je ne suis pas là ! Je ne sais plus quoi faire. Elle me désespéré vraiment, il n'y a plus rien pour son cas. « AIE » Non, mais elle va pas bien. C'est quoi qui tourne par rond dans sa tête. Elle me pince les tétons. Je la regarde interloqué, là j'aimerai bien qu'on m'explique ce qui se passe dans sa tête. Elle aurait dû se pincer elle et non moi et pas à cet endroit. Elle ne sait pas que les hommes sont sensibles à cet endroit. C'est moi qui rêve là ! A chaque fois que je crois qu'elle m'aura tout fait, elle refait quelque chose qui m'étonne. Plus je crois toucher le fond, plus elle trouve une nouvelle idée. J'ai l'impression que ça cogite dans sa tête vu l'expression qu'elle tire. Je la regarde se reculer et finir la tête la première au sol. J'ai voulu la prévenir, mais trop tard. Elle s'est prise le canapé et boum. Je plaque mes mains sur mon visage. Du Emma Bing tout cracher. « Aïe ! Définitivement pas un rêve. » Je m'avance près d'elle, me posant sur le canapé et regardant la boule qui se tient devant moi. « J’ui désolée… C’est pas moi c’est l’alcool… » J'esquisse un petit sourire. L'alcool a bon dos décidément. « Sympa ses retrouvailles. » Elle me regarde derrière ses mains et je lui fais un petit sourire, sincère, mais vrai. Je lui tends ma main. Va-t-elle l'accepter cette fois. « Tu n'as pas changé d'un poil à ce que je vois. Tu ne doutes plus de ma présence dans ces lieux ? » Elle se relève grâce à mon aide. Je la force à se poser dans le canapé. Emma on ne bouge plus, il y a eu assez de casse pour aujourd'hui. Mon corps ne désire pas plus de dégât, j'aime bien me faire peloter, mais le reste je m'en passerai bien. « Alors c'était en l'honneur de quoi cette soirée ? » J'attrape la couverture et la dépose doucement sur elle. Pas de geste brusque, on ne sait jamais ce qu'elle pourrait croire. Je viens en paix Em', en paix !

 
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